Certification forestière : lettre aux propriétaires et gestionnaires forestiers

La plus grande partie de la forêt belge fait l’objet d’une gestion durable. La forêt est la zone la plus riche en biodiversité. Elle permet de capter le CO2. Par ailleurs, le matériau bois qu’elle produit permet de stocker ce carbone pendant de nombreuses années ou d’utiliser les sous-produits comme énergie alternative. Les fédérations du bois incitent dès lors les propriétaires et gestionnaires forestiers belges sur la voie de la certification forestière. Et ce pour répondre à la demande croissante du marché du bois.

Pourquoi encourager la certification forestière ?

La Confédération Belge du Bois (représentant notamment les entreprises d’exploitation forestière, des scieries et du négoce de bois), Fedustria (représentant notamment les entreprises de la seconde transformation du bois et de l’ameublement), Indufed (représentant notamment les entreprises de la pâte à papier et du papier) et la Febhel (représentant les entreprises du bois énergie) s’associent pour vous faire part de l’évolution du marché du bois et plus particulièrement du marché des bois certifiés PEFC et FSC.

Les labels PEFC et FSC garantissent aux consommateurs que les bois ou produits à base de bois commercialisés sont issus de forêts gérées durablement. Les forêts belges sont généralement gérées de manière durable. Elles respectent les critères d’une gestion respectueuse de l’environnement, socialement bénéfique et économiquement viable. Il devient de plus en plus indispensable de pouvoir garantir au consommateur cette origine durable.

Le marché du bois est devenu international. Dans ce contexte, ces labels PEFC et FSC sont incontournables pour pouvoir valoriser le bois issu de vos forêts. De nombreux marchés publics internationaux imposent d’ailleurs la certification. Cela vaut tant pour leurs achats de bois que de produits à base de bois. La demande pour des combustibles bois certifiés durables est également de plus en plus forte. Certaines législations l’imposent d’ailleurs aussi. Les marchés du papier et du panneau à base de bois imposent des produits certifiés. De plus en plus de négociants et consommateurs de bois d’œuvre exigent également du bois certifié.

Conserver les possibilités de valorisation

A l’heure d’aujourd’hui, vendre du bois non certifié engendre inévitablement des pertes de marché. Et donc une diminution des possibilités de valorisation de vos bois ! Afin de pouvoir conserver les possibilités de valoriser vos bois au mieux et ceci dans tous les maillons de la filière bois, les fédérations et nombre de leurs membres vous invitent à faire certifier les forêts dont vous assurez la gestion afin de vous maintenir dans le marché international du bois.

LIRE LA LETTRE OUVERTE au format PDF (communiqué de presse)

 

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